Amiante

  • 10 octobre 2019
    • Depuis 1995, le Réseau de santé publique en santé au travail a mené trois dépistages successifs de l’amiantose auprès des travailleurs de la construction du Québec compte tenu de leur exposition à l’amiante au travail.
    • Le plus récent de ces dépistages a eu lieu entre 2006 et 2010 auprès de 2 872 travailleurs de sept métiers de la construction plus susceptibles d’être exposés à l’amiante.
    • Au moment de reprendre le programme de dépistage de l’amiantose initialement envisagé tous les cinq ans, après échanges entre la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail et le Réseau de santé publique en santé au travail, il n’a été possible d’inviter à la reprise du dépistage que les seuls 2 872 travailleurs dépistés entre 2006 et 2010. La...
  • 12 février 2019
    • Le présent projet a permis de découvrir 10 nouveaux établissements où des produits en amiante seraient manipulés au Québec pour la période 2014-2015, à partir des données de planification des activités du Réseau de santé publique en santé au travail.
    • Selon les données recueillies, l’exposition des travailleurs à l’amiante semble sous contrôle dans ces établissements, mais certains aspects, comme la protection respiratoire, pourraient être améliorés.
    • En l’absence d’autres sources de données, ce projet révèle la pertinence de se baser sur les données de planification des activités en santé au travail afin de découvrir les établissements aux prises avec de l’amiante au Québec.
  • 3 avril 2018

    L’analyse des 2 234 cas incidents de maladies à déclaration obligatoire (MADO) reliées à une exposition professionnelle à l’amiante enregistrés dans le système MADO-Chimique entre 2006 et 2015 montre que :

    • 98 % des cas sont des hommes.
    • Chez les femmes, les mésothéliomes sont les maladies reliées à l’exposition à l’amiante les plus fréquentes, alors que chez les hommes ce sont les amiantoses qui prédominent.
    • Près de 60 % des cas d’amiantose, près de 50 % des cas de mésothéliome et 70 % des cas de cancer du poumon ont été exposés à l’amiante dans les secteurs d’activité économique suivants : « Bâtiments et travaux publics », « Mines, carrières et puits de pétrole » et « Fabrication d’équipement de transport ».
    • Environ 70 % des personnes...
  • 7 février 2018

    Le présent document passe en revue les législations environnementales de différentes juridictions pour déterminer si l’amiante y est qualifié de matière dangereuse et en quoi ces législations se comparent à celles du Québec. Les législations étudiées incluent celles du gouvernement fédéral et de toutes les provinces et territoires du Canada, celles du gouvernement fédéral et de quatre États américains, soit la Californie, le Maine, le Montana et le Vermont, ainsi que celles de l’Union européenne.

    L’amiante en tant que matière dangereuse

    Au Canada, les législations fédérales et celles de trois provinces considèrent l’amiante comme une matière dangereuse, un polluant, un contaminant ou une substance toxique. Au Québec, l’amiante est nommément exclu du...

  • 21 décembre 2017

    Amiante

    En 2003, l'INSPQ a reçu le mandat de développer et d’implanter un système de surveillance des expositions à l’amiante au Québec et des maladies qui en découlent. Depuis, plusieurs rapports ont été publiés sur ces sujets.

    L'amiante

    Le terme amiante s’applique à un groupe de minéraux fibreux composés de silicate. Il existe deux  grandes familles d’amiante, les serpentines et les amphiboles. Le chrysotile, extrait au Québec, est le seul membre de la famille des serpentines, tandis que la crocidolite, l’amosite, l’actinolite, l’anthophyllite et la trémolite font partie des...

  • 4 juillet 2017

    Les propriétés physico-chimiques de l’amiante expliquent la vaste étendue de son utilisation. Les risques à la santé que pose ce minerai sont toutefois sérieux et très bien documentés. L'état des connaissances à ce jour permet de conclure que l'amiante, incluant le chrysotile, est un cancérigène avéré pour l'humain. Toutes les formes d’amiante sont cancérigènes et il n’y a pas de seuil sécuritaire pour ce contaminant (CIRC, 2012; OMS, 1998).

    Les risques à la santé concernent les travailleurs exposés à l’amiante dans leur milieu de travail et la population générale exposée par l’environnement (cohabitation avec des travailleurs qui ramènent des vêtements contaminés à la maison, pollution de l’air par les mines d’amiante et les usines d’amiante, travaux domestiques avec des...

  • 22 juin 2017

    Ce rapport s’adresse à un lecteur connaissant les maladies à déclaration obligatoire au Québec. Le lecteur peu familier avec ce sujet peut consulter les lois et règlements du Québec abordant cette thématique (www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/maladies-a-declaration-obligatoire/mado) et les guides élaborés par le réseau de la santé publique. La première annexe du rapport schématise la démarche associée à la déclaration de ces maladies et peut ainsi aider à la compréhension du texte.

    Rappelons que, depuis 2003, certaines maladies d’origine chimique sont à déclaration obligatoire par les médecins du Québec. Parmi celles-ci, on retrouve l’amiantose et le mésothéliome...

  • 1 décembre 2016
    • Ce rapport présente une analyse des données d’intervention de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail sur les chantiers de construction et autres lieux de travail aux prises avec de l’amiante (2012-2014).
    • L’analyse montre des écarts par rapport aux exigences de certains articles du Code de sécurité pour les travaux de construction.
    • Ces écarts accroîtraient le risque d’inhalation de fibres d’amiante par les travailleurs du secteur de la construction, jusqu’à la visite des inspecteurs de la Commission.
    • Les données ne permettent pas de mesurer l’ampleur de l’exposition professionnelle à l’amiante. Elles révèlent toutefois, malgré certaines limites, le niveau de contrôle de l’exposition à l’amiante dans le secteur...
  • 25 avril 2016

    Cette étude décrit l’épidémiologie des principales maladies reliées à l’exposition à l’amiante au Québec, entre les années 1981 et 2012, soit l’amiantose, les cancers et les mésothéliomes de la plèvre et du péritoine, les cancers du larynx et de l’ovaire et les plaques pleurales. Le cancer pulmonaire relié à l’amiante est exclu du rapport car il fera l’objet d’une surveillance distincte. Les données utilisées pour l’étude proviennent des fichiers sociosanitaires disponibles au Québec : le Fichier des tumeurs du Québec, le Fichier des décès et la banque de données Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (MED-ÉCHO).

    Taux d’incidence

    • Les taux de nouveaux cas de mésothéliome de la plèvre chez les hommes du...
  • 25 novembre 2013

    Le projet Amiante-Industries 2012 a été amorcé à la fin de 2011, afin de rejoindre les établissements du Québec où des produits à base d'amiante pouvaient être fabriqués ou manipulés. Il fait suite au projet provincial Amiante-Secteurs industriels qui s'est achevé en 2007 [Huneault, 2008]. En effet, à cause de problèmes lors du ciblage des établissements basé sur les codes d'activité économique, tous les utilisateurs d'amiante au Québec n'avaient pas été nécessairement identifiés par le projet de 2007.

    Le présent projet a permis de recenser six établissements à travers le Québec où l'on fabrique ou manipule des produits en amiante. Deux des six établissements ne sont pas dotés d'un PSSE à cause de leur appartenance au groupe prioritaire IV. Toutefois, comme l'exposition à l'...

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