Bruit environnemental

Le bruit environnemental est défini comme le bruit émis par toutes sources, excluant celles en milieu de travail. Il provient de nombreuses sources : la circulation routière, les transports ferroviaire et aérien, le secteur industriel, la construction, les travaux publics, les activités culturelles de loisirs et de sports ainsi que le voisinage et les activités commerciales. Dans plusieurs situations, il y a un cumul des expositions à plusieurs sources de bruit.

Effets

Le bruit environnemental a des effets sur la santé et la qualité de vie ainsi que des effets économiques.

La recension de la documentation scientifique montre que le bruit est un enjeu de santé publique qui peut avoir de multiples conséquences, tant physiques que psychosociales.

  • Effets sur la santé physique : perturbations du sommeil, maladies cardiovasculaires, soit l’hypertension artérielle pour le bruit routier et aérien et l’infarctus du myocarde pour le bruit routier, ainsi que pertes d’audition et acouphènes.
  • Effets de nature psychosociale : nuisance (gêne et dérangement), difficultés d’apprentissage en milieu scolaire.

Dans notre société, le bruit environnemental est une source de plaintes et de poursuites judiciaires qui soulève un enjeu d’acceptation sociale. Des divergences de vision, reliées notamment au modèle de développement du territoire et au besoin de quiétude, en font un sujet de débat. Par ailleurs, pour l’année 2013, les coûts sociétaux des effets du bruit environnemental s’élèveraient à près de 680 M$ par année au Québec, selon une évaluation conservatrice. 

Prévention

L’analyse de différentes données permet d’estimer qu’en 2014 au moins 640 000 personnes de 15 ans et plus auraient été exposées à des niveaux de bruit environnemental nuisibles, susceptibles d’entraîner un fort dérangement causé par l’une ou l’autre des sources de bruit environnemental extérieur.

Des mesures efficaces et prometteuses de prévention existent et permettent d’agir en amont du problème (aménagement du territoire, horaire d’activités, mobilité durable), sur les sources (pneus et surfaces, avions, freins des trains moins bruyants, limites de vitesse), sur la propagation (écrans antibruit, édifices écran, végétation dense optimisée) et aux lieux de résidence (insonorisation des murs et plafonds, fenêtres).

Plus spécifiquement, des recommandations ont été groupées dans un avis sollicité par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, publié en 2015.

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