Introduction

Depuis sa création en 1998, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a pour mission de soutenir le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), les autorités régionales de santé publique ainsi que les établissements dans l’exercice de leurs responsabilités, et ce, en rendant disponibles son expertise et ses services spécialisés de laboratoire et de dépistage.

En vue d’accomplir cette mission, l’Institut développe d’une part de nouvelles connaissances et, d’autre part, repère, synthétise et contextualise les connaissances disponibles. Il valorise et communique ensuite ces connaissances pour en améliorer l’accès, l’utilisation et l’influence auprès de différents publics. Les deux laboratoires de l’Institut (le Laboratoire de santé publique du Québec et le Centre de toxicologie du Québec) produisent quant à eux des analyses spécialisées au service de l’ensemble du réseau de la santé du Québec.

L’Institut produit et transfère des connaissances scientifiques soutenant :

  • La prise de décision des autorités de santé publique, des décideurs ministériels et des dirigeants d'établissements de santé et de services sociaux
  • L'optimisation des pratiques de santé publique des acteurs du réseau 
  • La décision des cliniciens par les analyses de laboratoire
  • La compréhension des déterminants de la santé chez les acteurs de la vie collective

La mission et les fonctions inscrites dans la loi constitutive de l’Institut, les orientations et les objectifs de son plan stratégique de même que le Programme national de santé publique 2015-2025 (PNSP) constituent les principales assises du renouvellement de la programmation scientifique.

Ce document présente en effet la contribution de l’Institut à la mise en oeuvre du PNSP. Il fait également état des ententes contractuelles convenues avec le MSSS, principalement avec la Direction générale de santé publique (DGSP), mais également avec la Direction générale des services sociaux (DGSS), la Direction générale de cancérologie (DGC) et la Direction générale des services de santé et de la médecine universitaire (DGSMU). Il inclut enfin la réponse qu’entend fournir l’Institut aux besoins de ses autres clients et partenaires.

Principaux intrants d’influence

  • La loi constitutive de l’Institut et le Plan stratégique 2014-2019
  • Le Programme national de santé publique et ses plans d’action thématiques tripartites
  • Les besoins et attentes des clients et partenaires
  • La Politique gouvernementale de prévention en santé
  • Les enjeux de santé publique émergents

La mission et les fonctions inscrites dans la loi constitutive de l’Institut, les orientations et les objectifs de son plan stratégique de même que le Programme national de santé publique 2015-2025 (PNSP) constituent les principales assises du renouvellement de la programmation scientifique.

Ce document présente en effet la contribution de l’Institut à la mise en œuvre du PNSP. Il fait également état des ententes contractuelles convenues avec le MSSS, principalement avec la Direction générale de santé publique (DGSP), mais également avec la Direction générale des services sociaux (DGSS), la Direction générale de cancérologie (DGC) et la Direction générale des services de santé et de la médecine universitaire (DGSMU). Il inclut enfin la réponse qu’entend fournir l’Institut aux besoins de ses autres clients et partenaires.

Puisque les problématiques de santé publique au Québec et à travers le monde évoluent constamment, cette édition 2017-2020 de la programmation sera mise à jour annuellement afin de l’adapter à l’évolution des enjeux, des besoins et des priorités.

En santé publique, comme dans le reste du système de santé et de services sociaux, les besoins sont virtuellement illimités. En ce sens, bien qu’elle touche un grand nombre de domaines liés à la santé publique, la programmation scientifique de l’Institut ne couvre pas toutes les problématiques.

Par ailleurs, cette programmation traduit la volonté de l’Institut de mailler plus finement qu’auparavant les expertises des différentes équipes scientifiques, y compris celles des laboratoires. Le but poursuivi est d’accroître la qualité et l’impact des produits et services offerts ainsi que l’efficacité de l’organisation, au bénéfice de ses clients et partenaires. 

Il résulte de cet exercice une table des matières qui se divise en sept chapitres.

Programmation scientifique de l’INSPQ

  • Analyse de l’état de santé de la population
  • Parcours de vie des personnes dans leurs milieux
  • Environnements favorables à la santé
  • Maladies infectieuses
  • Menaces, risques à la santé et urgences sanitaires
  • Activités spécifiques des laboratoires et de dépistage
  • Fonctions transversales de l’Institut

La structure de la nouvelle programmation scientifique s’appuie largement sur les axes du PNSP, sans toutefois s’y limiter, car elle prend également en considération l’ensemble des responsabilités découlant de la mission de l’Institut. Ainsi, le rôle de vigie et d’anticipation de l’Institut l’a conduit à déterminer des enjeux prioritaires, lesquels occupent une place de choix dans la programmation. Il s’agit en l’occurrence de la résistance aux antibiotiques, de l’environnement bâti et la santé, des substances psychoactives et du vieillissement en santé. Les préoccupations à l’égard des inégalités sociales de santé et des conditions de vie et de santé des populations autochtones sont également bien mises en évidence, dans plusieurs chapitres. 

Comment lire ce document?

Au moment d’élaborer sa « programmation scientifique 2017-2020 », l’Institut s’est engagé envers ses clients et partenaires à faire connaitre ses produits et services, à y apporter les ajustements requis de façon dynamique, et à témoigner, sur une base régulière, de leur état d’avancement. Le document a ainsi été mis sur le site web de l’INSPQ, les nouveaux mandats ont été ajoutés dans le texte lors des mises à jour annuelles et différents icones témoignant de l’état d’avancement des livrables ont été insérés dans le document initial pour bien faire ressortir ce qui était finalisé, retiré ou encore reporté dans le temps.

Pour faciliter la compréhension de ce bilan et permettre au lecteur de comparer dans le temps l’évolution de la production en toute cohérence avec les mises à jour publiées précédemment, le format habituel est conservé de même que les mises à jour annuelles. Le texte initial est repris intégralement, mais l’évaluation de l’état d’avancement des différents produits et services fait foi du regard final que nous portons sur le statut des engagements pris tout au long de la mise en œuvre de la Programmation scientifique 2017-2020 » et ce, en date du juin 2020. 

A noter toutefois qu’il ne témoigne aucunement des activés déployées en lien avec la présente pandémie de coronavirus puisque cette situation d’urgence sanitaire était imprévisible au moment de l’élaboration de la programmation en 2017 ni de sa mise à jour en juin 2019. Le lecteur intéressé par la production liée à l’urgence sanitaire doit se référer au site web de l’INSPQ.

Comme pour les mises à jour annuelles, les descriptions qui figurent au début des chapitres et sous-chapitres n’ont pas été modifiées. Les encadrés présentent les travaux et les services offerts sur une base continue ainsi que les livrables attendus de 2017 à 2020. Dans le premier cas, il s’agit le plus souvent de services d’expertise-conseil permettant la mise à profit des connaissances scientifiques : consultations ad hoc, animation ou participation à des groupes de travail et comités scientifiques, soutien à l’interprétation de données ou d’examens de laboratoire, activités de transfert des connaissances. Quant aux livrables attendus, les encadrés répertorient une grande diversité de productions liées au développement ou à la mise à jour des connaissances : avis scientifiques, synthèses de connaissances, portraits épidémiologiques, rapports de recherche, etc. On trouve également des produits adaptés aux besoins de différents publics cibles : bulletins thématiques, portails, guides et outils. Les livrables sont regroupés selon les années de production prévues initialement ou modifiées en cours de réalisation.

Le code de lecture développé pour les mises à jour périodiques est appliqué pour visualiser en un coup d’œil l’avancée générale des travaux. En guise de rappel, il se décline comme suit :

Terminé

Ajout

Supprimé

Suspendu

Reporté

  • Aucun changement

Dans la majorité des cas, les travaux et services en continu ne figurent pas comme terminés, puisqu’ils se renouvèlent et se poursuivent sur le long terme. Il peut toutefois arriver qu’ils apparaissent terminés, dans le cas où ils ne sont plus requis ou s’ils ont donné lieu à une production ou un livrable. L’intitulé de certains travaux, services ou livrables a fait l’objet d’éditions mineures. Afin d’éviter de surcharger le document, il a été convenu de ne pas mettre en relief ces modifications qui reflètent naturellement l’évolution des besoins. Lorsqu’un produit ou service a été reporté, celui-ci est identifié comme tel, mais il apparaît dorénavant dans la nouvelle année pour laquelle le livrable est attendu. Dans la version en ligne du présent bilan de la programmation scientifique, un hyperlien a été inséré pour chaque livrable ayant fait l’objet d’une publication.

Fortement teintée par la situation pandémique, la programmation scientifique 2020-2021 sera transitoire. Elle évoluera principalement autour de deux axes : la lutte au virus SRAS-CoV-2 et les différentes thématiques incontournables de santé publique. Les productions qui en découleront viendront en réponse aux besoins des décideurs et des autorités régionales de santé publique confrontés à ces enjeux et pour lesquels un éclairage scientifique rigoureux et des services spécialisés de laboratoire et de dépistage sont requis.