Maladies infectieuses

Le Programme national de santé publique consacre un de ses cinq axes d’intervention à la prévention des maladies infectieuses. La santé publique dispose de moyens particulièrement efficaces pour éviter l’apparition de ces maladies ou pour freiner leur propagation. Ils doivent cependant être ajustés continuellement en fonction de changements épidémiologiques, d’avancées technologiques ou d’autres phénomènes. Pensons à l’émergence en territoire québécois d’agents microbiens poussés du sud vers le nord par les changements climatiques, ou encore à la résistance aux antibiotiques, qui rend plus complexe le traitement d’infections auparavant simples à maîtriser. Pensons aussi à l’épidémie silencieuse des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) qui force l’action concertée d’intervenants de tous les milieux de vie et de soins. Il faut aussi constamment redoubler les efforts pour que les programmes d’immunisation soient constamment améliorés et perçus positivement par la population et par les professionnels de la santé.

Le rôle premier de l’Institut dans le domaine des maladies infectieuses est de fournir un soutien scientifique au MSSS, aux autorités régionales de santé publique et aux établissements du réseau de la santé et des services sociaux, responsables de la mise en place des mesures de prévention et de contrôle. Pour ce faire, l’Institut mène des travaux et fournit des services, généralement sur une base continue, car la vigilance et la capacité d’anticiper et d’agir sans délai sont cruciales pour prévenir les maladies infectieuses dans un contexte de mondialisation et de changements climatiques. Les expertises épidémiologiques et de laboratoire donnent accès aux informations et aux outils pour agir afin d’assurer la gestion optimale des épidémies.